Une conférence parallèle et une action citoyenne étaient organisées les 13 et 14 mai, à la veille du Congrès mondial de l'hydroélectricité, organisé à Paris par l'IHA (International Hydropower Association). Les représentants du peuple indigène Munduruku étaient là pour exhorter les dirigeants d'EDF et Engie, partenaires de l'IHA, à arrêter la construction de barrages destructeurs sur le fleuve Tapajós et d'autres bassins fluviaux en Amazonie. Plusieurs centaines d'organisations du monde entier ont aussi publié une déclaration commune appelant à des mesures d'urgence, y compris l'élimination des incitations financières pour les nouveaux projets de barrages dans le cadre du Fonds vert pour le climat et au-delà. Rivers Without Boundaries et World Heritage Watch ont également présenté un rapport sur l'impact des barrages sur les sites du patrimoine mondial et les rivières à débit libre et une conférence a été organisée à la mairie du 6ème arrondissement de Paris. Parmi les cas d'école exposés, ceux des barrages de Belo Monte (Brésil) mais aussi de Petit-Saut (Guyane française) et Sinop (Brésil), les deux derniers étant construits par EDF et dénoncés comme "bombes climatiques" en raison de leurs fortes émissions de gaz à effet de serre.